Préface

Loin de nous l’idée de faire des kilomètres pour faire jaser, notre but était plutôt (à la base) de faire une sorte de “tour de France moto”. Découvrir des campings qu’on pourrait nommer et qui serviraient de base de départ vers des routes fantastiques et agréables à silloner en moto. Les deux premiers ports d’attache étaient bien prévus au programme, malheureusement, l’arrivée du mauvais temps sur l’ensemble du territoire, excepté le sud-est, nous obligea à 3 jours de repos (ou presque) sur la côte méditerranéenne. Notre intention de remonter par les midi-pyrénées, le Limousin et une partie du centre fut anéantie par les mêmes conditions athmosphériques. Celles-ci nous ont, par ailleurs, accompagné durant la majeure partie du trajet de retour. Heureusement, nous pouvons dire que malgré que le mois d’août ne fut pas trop beau, nous avons quand même trouvé le beau temps sur la majeure partie de notre route.

Nous avons choisi de loger sous tente, parceque nous possédions le matériel nécessaire et les moyens de le transporter (voir aussi liste du matos). Il est cependant possible de louer des chalets, chambres d’hôtes ou d’hôtel dans toutes les zones visitées. Je conseillerai cependant de tenir compte de la saison pour faire les réservations nécessaires.

Concernant les repas, il est intéressant de savoir qu’il est possible de se nourrir au restaurant, en France, pour un prix très proche de ce qu’il vous est nécessaire d’acquérir pour cuisiner vous-même. Nous avions emporté une série de casserolles et autres plats dans le but de faire notre popotte, mais nous y avons vite renoncé. Faites tout de même le tour des différents restos, qui affichent toujours le prix de leurs plats et menus à l’extérieur, avant de vous installer au premier venu. Bien sûr il n’est pas obligatoire de prendre journellement des menus à 4 ou 5 plats ni la bouteille de vin du patron pour s’en sortir à bon compte. Les vins régionaux, généralement proposés au pichet son également appréciables et même moins cher que le verre de coke ou la bière.

Les tours que nous avons découverts au gré des cols et routes sinueuses se prètent très bien au genre de machines que nous conduisons. Notre vitesse moyenne frisait parfois les 50 km/h. S’il est vrai que nous aurions pu faire le double de kilomètres en restant sur les grosses nationales, encombrées mais plus roulantes, nous y aurions raté beaucoup de choses sublîmes. Il nous est parfois arrivé de rouler des kilomètres sans croiser une seule voiture. Cela ne peut vous arriver que sur les petites départementales, hors des routes à tendance touristiques mais combien plus pittoresques. Si, par contre, vous êtes du genre “rapidos”, moto sportive, suspension dure et tout le poids du pilote sur les seul petits poignets, vous risquez très vite d’être déçu du voyage. Pensez donc a adapter vos itinéraires en fonction de vos prédilections...

...et de votre monture!!!